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La 2e édition du baromètre Cancer@Work révèle qu'en 2016 le cancer est de moins en moins tabou !


En décembre 2013, Cancer@Work publiait le 1er Baromètre sur la prise en compte des situations de cancer en entreprise. L'objectif: mesurer, qualifier et quantifier les attentes des salariés sur le sujet et ainsi suivre l’évolution de l’intégration du cancer dans les entreprises.

3 ans après, cette nouvelle édition révèle différents enseignements laissant à penser que, malgré les difficultés rencontrées, les perceptions évoluent dans le bon sens.

Le cancer, une réalité qui touche l'entreprise dans toutes ses dimensions

En France, 1000 personnes apprennent chaque jour qu'elles ont un cancer et 400 travaillent. Le cancer impacte directement les environnements de travail : les résultats du baromètre font apparaître que 41% des actifs déclarent connaître au moins un salarié touché par le cancer (58% dans les grands groupes). Près du quart d’entre eux a connu un cas de cancer dans son équipe (23%). La maladie a des conséquences sur le parcours des salariés touchés par la maladie. Seulement 50% de ceux-ci pensent que l’entreprise offre les mêmes possibilités de carrière pour les actifs malades, tandis que plus du quart d’entre eux a le sentiment de ne pas avoir retrouvé sa place en entreprise. La maladie impacte aussi les équipes: chez les actifs confrontés au cancer dans leur entreprise, dans 53% des cas, la personne malade n’a pas été remplacée et la charge de travail a été répartie sur l’équipe.


Des pistes d’actions pour favoriser l’appropriation des dispositifs et pour mobiliser tous les acteurs-clés

Les salariés demandent davantage d’implication de la part des entreprises. 55% des actifs et 70% de ceux ayant eu un cancer pensent que l’entreprise devrait davantage accompagner les salariés ayant eu un cancer. Du baromètre, il ressort l'importance de délivrer davantage d'informations sur les dispositifs légaux et contractuels pour mieux les déployer. Seulement 36% des salariés malades considèrent avoir bénéficié d’une information claire à ce sujet. 48% des actifs et 56% de ceux ayant eu un cancer souhaiteraient bénéficier de plus de renseignements. Ce manque d’informations semble avoir des conséquences directes sur le recours insuffisant des salariés malades aux dispositifs. 47% des personnes malades n’ont pas bénéficié de visite de pré-reprise et plus du quart des salariés n’ont bénéficié d’aucune aide au retour (27%). Par ailleurs, le baromètre permet aussi de constater à quel point le lien est surtout maintenu avec l'entourage professionnel proche du salarié malade. Ces derniers ont ressenti un soutien de la part de leur environnement de travail immédiat (67% de leurs collègues, 43% de leur hiérarchie). Plus de la moitié d’entre eux ne se sont a contrario pas sentis soutenus par le service des ressources humaines ou par les représentants du personnel. Pour Anne-Sophie Tuszynski, « le sujet est de comprendre les freins rencontrés et d’aider tous les acteurs à jouer pleinement leur rôle de supports de proximité ».

Une levée des tabous sur le cancer

Les planètes sont alignées pour avancer. Le chanteur Stromae a écrit une chanson sur le cancer, la ministre Dominique Bertinotti a révélé le sien et les médias emploient de plus en plus le mot cancer. Les perceptions de la société et des malades évoluent. Pour seulement 55% des actifs il est difficile, pour un salarié touché par le cancer, de révéler sa maladie (contre 73% en 2013 !). Lorsque les salariés ont choisi de parler de leur maladie, 87% d’entre eux ont dit le mot cancer.


Le cancer, une opportunité de créer de la valeur pour le malade… et pour l’entreprise ?

Et si le cancer n’était pas qu’un risque, qu’une épreuve, mais aussi, parfois, une opportunité ? Pour 76% des salariés, le fait de mieux accompagner les personnes ayant eu un cancer permet d’améliorer la qualité de vie au travail, pour 71% d’accroître la confiance, l’engagement, et la cohésion des collaborateurs et pour 62% de limiter les coûts.En décembre 2013, Cancer@Work publiait le 1er Baromètre sur la prise en compte des situations de cancer en entreprise. L'objectif: mesurer, qualifier et quantifier les attentes des salariés sur le sujet et ainsi suivre l’évolution de l’intégration du cancer dans les entreprises. 3 ans après, cette nouvelle édition révèle différents enseignements laissant à penser que, malgré les difficultés rencontrées, les perceptions évoluent dans le bon sens.79% des personnes interviewées ayant été malades ont quant à elles ressenti des effets positifs sur leur vie professionnelle. Elles estiment majoritairement avoir une meilleure prise de recul (51%) et une meilleure définition des priorités (41%). 30% d’entre elles pensent également avoir gagné en bienveillance, humanité, empathie, 21% pensent être plus solidaires et 17% constatent un dépassement de soi.

Le cancer, son accompagnement et son intégration s’imposent donc comme un levier de création de valeur à la fois pour le malade et pour l’entreprise. « Ce constat est particulièrement encourageant, souligne Anne-Sophie Tuszynski, car la conviction de Cancer@Work est que de la même manière que la maladie peut rendre une personne plus forte, elle peut rendre l’entreprise plus performante. »


Pour Philippe Salle, président de Cancer@Work, les entreprises sont conscientes que le fait de se saisir du sujet du cancer est une chance pour l’ensemble de l’organisation. « Il ne faut pas oublier que Cancer@Work a été créé à leur demande, souligne-t-il. Pourquoi ? Parce que de plus en plus d’entre elles ont conscience qu’investir ce territoire encore inexploré peut leur permettre de créer de nouveaux espaces de réussite collective en recréant du lien et de la confiance. »

Etude Opinion Way pour Cancer@Work réalisée auprès de 1006 actifs et 142 actifs ayant eu un cancer. Interviews réalisées du 7 au 17 octobre 2016. Etude réalisée en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

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