Le maintien dans l’emploi des personnes touchées par la maladie est un droit constitutionnel
En écho à la journée mondiale de la justice sociale qui avait lieu samedi 20 février, Cancer@Work souhaite rappeler que le droit au travail, inscrit à la Constitution depuis 1956, participe à la dignité de l'être humain. Le maintien dans l’emploi des personnes touchées par la maladie ou un handicap est, par conséquent, un droit constitutionnel.
Aujourd'hui, en France, et au delà du cancer :
- 15% des actifs vivent avec une maladie chronique,
- 15% sont également des aidants familiaux ou des aidants proches,
- 80 % des handicaps sont invisibles,
- 1 personne sur 3 quitte son emploi deux ans après le diagnostic d’un cancer.
Des dispositifs en faveur du maintien dans l'emploi existent, mais restent encore méconnus ou peu saisis. Nous pouvons évoquer la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), l’adaptation ou l’aménagement du poste de travail, le temps partiel pour les malades ou encore le don de jours de repos pour les aidants.
La maladie et le handicap ne devraient pas être perçus comme des contraintes mais plutôt, comme une opportunité de créer de la valeur économique et sociale, pour l’entreprise comme pour les collaborateurs.
Intégrer les singularités participe à la diversité, à l'améliorer de la qualité de vie au travail pour l’ensemble des salariés, à la motivation et à la fidélisation des talents de l’organisation.
De plus, un actif malade, maintenu dans son poste est un actif qui cotise et qui participe à la pérennité de notre système de protection sociale, précieux héritage de nos grands-parents. Il s’agit là d’un cercle vertueux vers lequel il faut tendre et que Cancer@Work promeut.
Depuis 2012, les entreprises membres de Cancer@Work font la preuve que concilier maladie et travail, est gage de productivité durable, de cohésion, de qualité de vie au travail et de justice sociale.
Pour en savoir plus : téléchargez l'Étude économique de Cancer@Work disponible dans la section "nos publications".